Le réseau Corabio (association pour la coordination du bio en
Rhône-Alpes) a édité un petit guide bien pensé pour les bio-sceptiques.
Vous le trouverez ici: http://www.corabio.org/index.php/36-news-vedette/48-le-petit-guide-pour-vos-amis-biosceptique
Voici quelques extraits:
"En 2007, des pesticides ont été
détectés dans 91 % des points de
suivi de la qualité des cours d’eau et
dans 59 % des points pour les eaux
souterraines.
Les expériences, désormais emblématiques, des villes de Munich ou de
Lons-le-Saunier prouvent qu’il est 20
fois moins coûteux à la collectivité
d’éviter la pollution de l’eau en
soutenant le développement de
l’agriculture biologique, plutôt que de
se contenter de traiter l’eau polluée."
"Les agriculteurs étant les plus exposés,
sont les premières victimes des
pesticides. Par exemple, la maladie de
Parkinson a été reconnue en 2012 maladie
professionnelle pour les agriculteurs, du
fait de l’exposition aux pesticides."
"Malgré le peu de moyens engagés pour
étudier les effets des pesticides sur la
santé, leur dangerosité est aujourd’hui
établie. Dans ce contexte, l’agriculture
biologique est la meilleure réponse.
Selon une étude de Générations Futures
sur les menus toxiques, il y a 223 fois
moins de résidus de pesticides dans les
aliments bio. Par ailleurs, 17 résidus de
pesticides suspectés d’être cancérigènes
ou perturbateurs endocriniens ont été
détectés dans des produits non bio
contre un seul en bio."
"Les aliments non bio sont plus
coûteux qu’on ne le pense. Leur prix
n’intègre pas les coûts supportés par les
contribuables pour traiter l’eau, fortement
polluée par les nitrates et les pesticides :
compter 0,46 à 0,81 € /m
3 d’eau pour
dépolluer nitrates et pesticides, ainsi que les subventions massives
versées aux agriculteurs pour garantir
leur compétitivité sur le marché."
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