samedi 12 décembre 2015

Pour les bio-sceptiques

Le réseau Corabio (association pour la coordination du bio en Rhône-Alpes) a édité un petit guide bien pensé pour les bio-sceptiques. Vous le trouverez ici: http://www.corabio.org/index.php/36-news-vedette/48-le-petit-guide-pour-vos-amis-biosceptique

Voici quelques extraits:
"En 2007, des pesticides ont été détectés dans 91 % des points de suivi de la qualité des cours d’eau et dans 59 % des points pour les eaux souterraines. Les expériences, désormais emblématiques, des villes de Munich ou de Lons-le-Saunier prouvent qu’il est 20 fois moins coûteux à la collectivité d’éviter la pollution de l’eau en soutenant le développement de l’agriculture biologique, plutôt que de se contenter de traiter l’eau polluée." 

"Les agriculteurs étant les plus exposés, sont les premières victimes des pesticides. Par exemple, la maladie de Parkinson a été reconnue en 2012 maladie professionnelle pour les agriculteurs, du fait de l’exposition aux pesticides."

"Malgré le peu de moyens engagés pour étudier les effets des pesticides sur la santé, leur dangerosité est aujourd’hui établie. Dans ce contexte, l’agriculture biologique est la meilleure réponse. Selon une étude de Générations Futures sur les menus toxiques, il y a 223 fois moins de résidus de pesticides dans les aliments bio. Par ailleurs, 17 résidus de pesticides suspectés d’être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens ont été détectés dans des produits non bio contre un seul en bio."

"Les aliments non bio sont plus coûteux qu’on ne le pense. Leur prix n’intègre pas les coûts supportés par les contribuables pour traiter l’eau, fortement polluée par les nitrates et les pesticides : compter 0,46 à 0,81 € /m 3 d’eau pour dépolluer nitrates et pesticides, ainsi que les subventions massives versées aux agriculteurs pour garantir leur compétitivité sur le marché."

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